Si le bulbe est droit, le cheveu est raide. Si le bulbe est incurvé en forme de crosse, il est bouclé ou frisé. Le cheveu se forme ainsi dans le bulbe en synthétisant son principal composant : la kératine. Cette dernière est une protéine constituée d’une longue chaîne d’acides aminés. Dans le cheveu, elle se présente sous forme d’une torsade de quatre chaînes alignées dans le sens de la longueur. Des liaisons chimiques s’établissent entre les atomes de ces chaînes. Ces liaisons, appelées ponts disulfures, assurent la cohésion de l’ensemble. Le bulbe joue alors le rôle de « moule » fixant le type du cheveu.
Quant à la forme du bulbe, c’est notre patrimoine génétique qui la détermine. À cause de l’implantation de son follicule pileux, le cheveu frisé pousse presque parallèlement au cuir chevelu, en se vrillant sur lui-même. La forme de son follicule détermine un cheveu à section plate et fine. La répartition de la kératine est inégale, avec beaucoup de kératine à l’intérieur des boucles, et moins à l’extérieur. Il est donc frisé. Les cheveux frisés sont inscrits dans des lignées incroyables de population à travers la planète avec une forte dominance sur le territoire africain. Le caractère frisé des cheveux est dominant dans la transmission génétique. Le gêne « cheveu raide » ne lui fait pas ombrage en cas de mariage !
Conçu aux origines pour lutter contre la chaleur, le cheveu frisé est dense, épais, vrillé. Peu fragile il doit tout de même faire l’objet de soins qui le ressourcent et l’hydrate. Le soleil ne passe pas par lui, mais l’oxygénation de ses bulbes doit se faire de manière régulière !